Cinq hadiths du Prophète Jésus (a.s.)

décembre 14, 2025
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Jésus (a.s.) est l'un des archiprophètes envoyés par Dieu pour éclairer le chemin de l'humanité des siècles avant l'avènement de l'Islam. Le Saint Coran accorde une attention considérable àla vie du Prophète Jésus (a.s.), révélant des détails de son existence bénie. Dans ses versets s'entrelacent l'histoire de la Vierge Marie, la naissance miraculeuse de Jésus (a.s.), et les moments clés de la vie de ce noble prophète, offrant une perspective unique sur son héritage.‌

Cinq hadiths du Prophète Jésus (a.s.)

Les versets du Saint Coran illuminent les vies des prophètes de Dieu, révélant des leçons d'une profonde sagesse pour les croyants. [1] Parmi ces récits sacrés, l'histoire du Prophète Jésus, que la paix soit sur lui [3], brille d'un éclat particulier, soulignant sa naissance miraculeuse et les événements qui ont marqué son arrivée au monde. [4] Le Coran honore la naissance de Jésus (a.s.), la figure de sa vénérée mère, Marie (a.s.), et ses vertus, ainsi que ses dialogues avec les anges, la promesse de la table céleste et d'autres sujets d'une importance capitale. [5]

L'Imam Sadiq (a.s.) a rapporté de son père, de ses pères, que le Messager de Dieu (PSL) a dit :

"Un jour, Jésus (a.s.) a visité une tombe où un défunt subissait le tourment du purgatoire. L'année suivante, Jésus (a.s.) est retourné à la même tombe, mais cette fois, le défunt ne souffrait pas. Intrigué, Jésus (a.s.) pria : 'Ô Dieu, l'année dernière, j'ai trouvé cet homme tourmenté dans sa tombe. Pourquoi ne souffre-t-il plus maintenant ?' Dieu répondit à Jésus (a.s.) : 'Ô esprit de Dieu, le fils de cet homme a atteint la maturité et a suivi le chemin de la droiture. De plus, il a donné refuge à un orphelin. Par conséquent, j'ai pardonné les péchés de cet homme grâce aux bonnes actions de son fils.'" (Source : Wasā'il al-Shīʿa, vol. 16, p. 338)

Dans un hadith, Jésus (la paix soit sur lui) a enseigné : "Le monde est un pont ; passez-le et ne vous consacrez pas à le construire." (Al-Amālī, Mufīd, p. 43). Cette phrase résume la fugacité de la vie et l'importance de ne pas s'attacher au monde.

Dans un autre hadith, Jésus (la paix soit sur lui) décrit son mode de vie : "Mes serviteurs sont mes deux mains, et ma monture sont mes deux pieds ; mon lit est la terre et mon oreiller est une pierre... Je passe la nuit les mains vides et la journée aussi les mains vides, mais, cependant, il n'y a personne de plus riche que moi sur terre." (Mīzān al-Hikmah, cité de 'Uddat al-Dāʿī, p. 107 et 108).

Selon une narration, lorsque les apôtres et disciples de Jésus (a.s.) avaient faim, ils criaient : "Ô Esprit de Dieu, nous avons faim !" Alors, Jésus (a.s.) frappait la terre avec sa main, que ce soit dans la vallée ou sur la montagne, et deux pains sortaient de celle-ci pour chacun de ses disciples. De même, lorsqu'ils avaient soif, ils s'exclamaient : "Ô Esprit de Dieu, nous avons soif !" Jésus (a.s.) frappait à nouveau la terre, et de l'eau en jaillissait, que les disciples buvaient. Un jour, après avoir été à nouveau pourvus, les disciples demandèrent : "Ô Esprit de Dieu ! Y a-t-il quelqu'un de plus heureux que nous ? Car lorsque nous avons besoin de nourriture, tu nous en donnes, et lorsque nous avons soif, tu nous donnes à boire. Tout cela, alors que nous croyons en toi et te suivons." Jésus (a.s.) répondit : "Plus noble que vous est celui qui travaille de ses propres mains et se nourrit du fruit de son travail." À partir de ce moment, les disciples, comprenant la leçon, commencèrent à travailler. Ils offraient leurs services, lavant les vêtements des gens pour obtenir leur subsistance grâce au fruit de leur labeur. (Bihar al-Anwar, vol. 14, p. 276, h. 7)

Il a été rapporté qu'un jour, on a demandé à Jésus (la paix soit sur lui) : "Ô Esprit de Dieu ! Comment allez-vous ?" Il répondit : "Je me suis réveillé, avec mon Seigneur au-dessus de moi, le feu (de l'enfer) devant moi, et la mort qui me guette. Ce que j'espère n'est pas en mon pouvoir, et je suis incapable d'éviter ce qui me déplaît." (Bihar al-Anwar, vol. 14, p. 322)